© BELGA

Les imams reconnus doivent parler une des langues du pays

Les imams qui sont payés par les autorités doivent aussi connaître nos langues, estime le ministre de la Justice Koen Geens, qui a discuté de l’introduction d’une exigence linguistique avec l’Exécutif des musulmans.

Un imam tout comme autre représentant d’un culte reconnu est payé par les autorités. « Une exigence linguistique doit être liée », explique le ministre. Cette information est parue lundi dans De Standaard. Ainsi un imam doit parler le français en Communauté française et le néerlandais en Flandre. « En fonction des diverses réactions des instances musulmanes, j’en ai conclu qu’elles sont ouvertes au débat ».

Il n’est toutefois pas question d’imposer une exigence linguistique. La Constitution garantit la liberté de religion et d’association. En pratique, les autorités ne peuvent pas intervenir dans les cultes.

Contenu partenaire