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Les friteries font désormais partie de l’héritage culturel immatériel flamand

Le Vif

La Flandre a décidé vendredi de reconnaître le phénomène culinaire belge des friteries comme faisant partie de son héritage culturel immatériel.

« Les friteries ont besoin d’une plus grande valorisation », a commenté le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V). « Cette labelisation sauvegardera la tradition », a renchéri la ministre flamande de la Culture, Joke Schauvliege (CD&V). Le gouvernement flamand a posé ce choix après une démarche menée par les gérants de friteries. « Les friteries ont longtemps été tellement banales qu’aucune attention ne leur était portée », note Bernard Lefèvre, président de l’association professionnelle Navefri. « Ce n’est que grâce à l’intérêt des visiteurs étrangers que nous avons pu les valoriser. Nous devons à présent nous assurer qu’elles continuent à exister ».

Selon ces professionnels, les friteries font en effet autant partie de la culture belge que les pêcheurs traditionnels de crevettes grises ou la bière. Mais leur motivation est aussi commerciale, toute reconnaissance de produits ou secteurs particuliers comme partie intégrante d’une culture locale générant traditionnellement une hausse du chiffre des ventes. Interrogée vendredi, la ministre de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan PS), indiquait que, conformément à la procédure pour pareille reconnaissance, la candidature des friteries serait bientôt soumis à son évaluation, de même qu’auprès de la communauté germanophone. Les trois communautés du pays doivent appuyer conjointement tout dossier en vue de sa reconnaissance par les instances internationales culturelles. La ministre Laanan soutiendra la démarche de reconnaissance des friteries comme héritage culturel immatériel, a précisé vendredi sa porte-parole.

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