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Les francophones négligent leurs dossiers médicaux

Le Vif

En Wallonie et à Bruxelles, moins de cinq patients sur dix, affiliés aux mutualités chrétienne ou socialiste, disposent d’un dossier médical global (DMG) auprès de leur médecin généraliste. C’est ce qui ressort des chiffres des deux institutions, communiqués vendredi.

En outre, on constate, aussi bien du côté chrétien que du côté socialiste, un ralentissement dans la progression du nombre de bénéficiaires du DMG.

Le nombre de patients bénéficiant d’un DMG en 2012 concerne 39,1% des Bruxellois et 42,9% des Wallons affiliés à la mutualité chrétienne. Du côté de la mutualité socialiste, 43% des Bruxellois et 46% des Wallons y étant affiliés en ont fait la demande. Des chiffres inférieurs à la moyenne nationale (63% pour la mutualité chrétienne et 56% pour la mutualité socialiste). « Le DMG centralise toutes les données médicales du patient, permet un meilleur accompagnement et une meilleure concertation entre médecins. Il évite par exemple de dupliquer des examens. C’est donc un pas en avant dans l’amélioration de la qualité des soins », déclare Jean Hermesse, secrétaire général de la mutualité chrétienne. « Il est dommage de constater qu’il n’est pas plus populaire. » Cette faible progression interpelle, d’autant que le DMG est gratuit. « Le DMG est gratuit pour tous. Vous payez un certain montant à votre médecin généraliste mais votre mutuelle vous rembourse entièrement ce montant », peut-on lire sur le site de l’Inami.

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