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Les francophones moins bons en lecture que la moyenne européenne

23,3 % des francophones de 15 ans éprouvent des difficultés pour lire, soit plus que la moyenne européenne qui est de 20 %.

Les ministres de l’éducation de l’UE ont fixé l’objectif de faire passer, d’ici 2020, la proportion de jeunes ayant un faible niveau en lecture de 20 % à moins de 15 %. À ce jour, seuls la Communauté flamande de Belgique, le Danemark, l’Estonie, la Finlande et la Pologne ont atteint cet objectif.

A l’échelle européenne, 19,6 % des jeunes de 15 ans connaissent encore de grandes difficultés de lecture. Avec un taux de 13,4 %, la Flandre se place en troisième position derrière la Finlande (8,1 %) et l’Estonie (13,3 %).

Avec ses 23,3 %, la Communauté française de Belgique est au-dessus de la moyenne européenne, alors que la Communauté germanophone (16,9 %) n’a pas encore atteint l’objectif des 15 % fixé pour 2020.

L’étude constate toutefois que la plupart des pays ont adopté des politiques adéquates en matière d’enseignement à la lecture mais que peu d’écoles disposent de spécialistes pour aider les professeurs et les élèves.

Eurydice préconise de s’adresser davantage aux groupes d’enfants à risque tels que les garçons, les jeunes issus de milieux socio-économiquement désavantagés ou ceux dont la langue maternelle diffère de la langue d’instruction.

Ces chiffres portent sur l’année 2009 et proviennent d’un nouveau rapport du réseau Eurydice, qui analyse les systèmes d’éducation dans 33 pays: les 27 de l’UE, la Croatie, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse et la Turquie.

Le Vif.be, avec Belga

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