© Getty Images/iStockphoto

Les étudiants de milieux défavorisés réussissent moins bien

Les étudiants issus de milieux défavorisés affichent des scores jusqu’à un quart plus mauvais que ceux de la moyenne estudiantine à l’Université d’Anvers, indique lundi celle-ci. L’université estime pouvoir elle-même raboter certains obstacles et va s’employer à le faire.

Le centre universitaire pour la migration et les études interculturelles (CEMIS) a interrogé à plus de 1.500 étudiants. Le nombre de branches dans lesquelles ils ont réussi a ainsi été comptabilisé. L’étude a pu compter sur la participation de 254 étudiants issus de l’immigration.

Les étudiants issus de l’immigration semblent connaître un succès 21% moindre dans leurs études que la moyenne. Ceux qui ne parlent pas néerlandais à la maison, affichent un score un quart inférieur. Si sa mère ne possède pas de diplôme de l’enseignement secondaire, un étudiant preste 11% moins bien que la moyenne. Les boursiers réussissent aussi moins bien que les non-boursiers.

Le chercheur David Corradi souligne que d’autres facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer ces chiffres, notamment la pression, l’éventuel ressenti d’une discrimination et l’atmosphère de diversité régnant sur le campus.

Contenu partenaire