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Les entreprises belges pas suffisamment armées face aux fuites de données

Trois quarts des entreprises belges n’ont pas encore entrepris de démarches afin de se mettre en ordre avec les nouvelles règles européennes sur la protection de données, qui entreront en vigueur d’ici un an, alerte samedi De Tijd, sur base d’une étude du courtier en assurances Vanbreda, au lendemain d’une gigantesque cyberattaque mondiale.

Ces directives dictent aux sociétés qui seraient victimes d’un tel acte de quelle manière elles doivent réagir. Elles ont également pour ambition de redonner aux citoyens le contrôle sur leurs données.

Il y a quelques jours, des cybercriminels étaient parvenus à prendre en otage des centaines de milliers d’ordinateurs à travers le monde et à demander à leurs utilisateurs de payer des rançons en bitcoin, une monnaie virtuelle, pour en reprendre le

‘après un sondage auprès de plusieurs experts belges en cybersécurité, il apparait que notre pays n’est pas bien protégé contre ce type d’attaque ou les fuites de données. Toutes deux semblent davantage être la règle que l’exception.

La question, selon eux, n’est pas de savoir s’il y aura une attaque mais plutôt quand elle aura lieu. Très peu d’entreprises du pays se soucient de protéger leurs données. La moitié d’entre elles ne dispose d’ailleurs pas d’un responsable pour leur protection et une grande majorité ne sensibilise pas son personnel aux risques en la matière.

Belga

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