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Les drogues synthétiques arrivent en Belgique

De la drogue synthétique a été saisie, pour la première fois, au cours de contrôles anti-drogue effectués ces derniers jours dans la région frontalière entre la Belgique et les Pays-Bas. C’est probablement la conséquence du changement de politique en matière de drogue aux Pays-Bas.

Une évolution qui n’est pas sans risque. Lors de contrôles dans la région frontalière entre Knokke-Heist et Beveren, 536 personnes ont subi un contrôle entre vendredi et samedi.

Douze pour cent d’entre elles étaient en possession de drogues. Outre du cannabis, les policiers ont également découvert des drogues synthétiques comme le MDMA (ecstasy), la kétamine et le GHB (dite « drogue du viol »). « Pendant des années, on ne trouvait que du cannabis » a expliqué le commissaire Luk Lacaeyse de la police fédérale gantoise.

La présence de telles drogues montre que la vente en rue ou à domicile gagne en importance. « Les dealers reprennent le rôle des coffeeshops. Il y a une évolution vers davantage d’illégalité et moins de ventes contrôlées ». C’est une conséquence de la politique plus sévère des Pays-Bas en matière de drogues. On s’attend à trouver de plus en plus de drogues synthétiques à l’avenir si les Pays-Bas votent, l’année prochaine, la loi qui réduira aux seuls Néerlandais l’accès aux coffeeshops.

Cette tendance vers l’illégalité n’est pas sans risque. « En ce qui concerne le cannabis, il y a plus ou moins de sûreté en matière de qualité. Pour ces drogues synthétiques, ce n’est pas le cas avec des risques accrus », a expliqué le commissaire.

LeVif.be, avec Belga.

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