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Les cyclistes bruxellois pointent la mauvaise infrastructure et des cas conflictuels

Les cyclistes bruxellois pointent la mauvaise infrastructure des routes et les situations conflictuelles avec d’autres usagers comme les principaux dangers rencontrés sur leur trajet.

Entre mai 2017 et janvier 2018, les cyclistes pouvaient actionner un bouton bluetooth placé sur leur guidon dès qu’ils rencontraient une difficulté sur la route. Les résultats de l’enquête participative ‘Ping if you care’ ont été présentés mardi à Bruxelles par la secrétaire d’État bruxelloise à la Sécurité routière, Bianca Debaets, et l’ASBL flamande Mobiel 21. Quelque 40.000 « pings » ont été actionnés par un demi-millier de cyclistes environ.

D’après les résultats, les participants ont principalement signalé des problèmes de revêtement (32%) et un mauvais aménagement de l’infrastructure (18%), comme l’absence de piste cyclable. Les situations conflictuelles avec les autres usagers (stationnement d’un véhicule sur une piste cyclable…) et les conflits en roulant (espace restreint laissé au cycliste quand un véhicule dépasse) viennent ensuite à 18 et 16%.

Les données collectées ont également pu permettre de déterminer quelques lieux de la capitale où la conduite d’un deux-roues est délicate. Des problèmes d’infrastructure sont ainsi souvent évoqués au niveau de la place Sainctelette alors que sur l’avenue Louise, les cyclistes se plaignent d’une mauvaise cohabitation entre vélos et voitures.

Deux tiers des cyclistes ayant participé à l’enquête étaient âgés de 29 à 43 ans.

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