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Les crèches d’entreprises, fausse bonne idée ?

Florence Reuter, députée communautaire MR, suggère d’assouplir les règles pour la création de crèches d’entreprises, mais la Centre national des Employés (CNE) n’y est pas favorable, écrivent L’Echo et La Libre Belgique.

Selon Florence Reuter, le fait que peu d’entreprises se soient jusqu’à présent lancées dans la création de leur propre crèche est dû aux règles trop strictes qui leur sont imposées.

En Communauté française, les places d’accueil pour les enfants de moins de 3 ans font cruellement défaut. La députée du Mouvement Réformateur a donc déposé au Parlement de la Communauté française une proposition de résolution visant à favoriser la création de places d’accueil par les employeurs.

En Wallonie, Swift est le seule entreprise à avoir créé il y à 20 ans sa propre crèche. En 2003, le gouvernement de la Communauté française a initié le « plan Sema » afin d’encourager les employeurs à prévoir des places pour les enfants de leurs employés. Ce plan leur permet de réserver des places pour leur personnel dans les milieux collectifs, subventionnés ou non, moyennant 3.000 bruts par place et par année. La députée veut assouplir ce plan et le rendre plus attractif.

Mais pour le syndicat chrétien, la crèche d’entreprise est une « fausse bonne idée ». Ainsi, elle pose le problème de la mixité sociale et risque d’avoir des conséquences en termes de flexibilité imposée au travailleur, estime Yves Hellendorf. Selon lui, les entreprises pourraient participer au financement de places d’accueil, de manière sectorielle ou inter-sectorielle, en affectant un pourcentage de la masse salariale au financement de la garde d’enfant.

Le Vif.be, avec Belga

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