Les commerçants favorables à une suppression des chèques-repas

Le Vif

« Les commerçants belges se félicitent du fait que le gouvernement envisage de remplacer les chèques-repas par un salaire net supplémentaire », a affirmé lundi la fédération sectorielle Comeos selon laquelle « ce système coûte de l’argent, aussi bien à l’employeur et à l’utilisateur qu’au commerçant qui reçoit les chèques. »

« Cela fait déjà très longtemps que nous demandons que le système des chèques-repas, lourd et coûteux, soit remplacé par un salaire net supplémentaire », a rappelé Dominique Michel, l’administrateur délégué de Comeos, dans un communiqué.

Selon ce dernier, la mesure n’aura en outre « aucune incidence négative pour le commerce ». « Je lis que dans notre secteur, des milliers d’emplois passeraient à la trappe si nous supprimions le système des chèques. C’est sans aucun fondement », a poursuivi M. Michel.

« Les chèques-repas constituent un système artificiel visant à rémunérer les travailleurs, qui coûte des dizaines de millions d’euros par an. Ces millions peuvent être injectés directement dans l’économie, ce qui est bien évidemment tout bénéfice pour le consommateur », a-t-il conclu.

Les chèques-repas et les éco-chèques pourraient disparaître dès l’année prochaine, un projet de loi en ce sens ayant été déposé au Sénat en juillet.

Le SNI en faveur de la suppression Le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) est en faveur de la suppression des chèques-repas et « plaide pour cette suppression depuis longtemps déjà ». Selon le SNI, trois quarts des commerçants sont favorables à la suppression des chèques-repas et du versement du montant directement avec le salaire net des travailleurs.

« Cette suppression des chèques-repas, aussi bien en version papier qu’en version électronique, serait une simplification administrative. Pas uniquement pour les commerçants, mais également pour les travailleurs et les employeurs », souligne Christine Mattheeuws, présidente du SNI.

« La contre-valeur de ces chèques pourraient être comptabilisée comme un revenu net sur la fiche de paie sous l’appellation ‘indemnité de repas’. Les employeurs et les travailleurs ne devraient, comme c’est le cas avec les chèques-repas, payer aucune cotisation de sécurité sociale. Un gagnant-gagnant pour toutes les parties, car une partie des coûts et des tracas administratifs seraient éliminés », ajoute encore le SNI.

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