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Les chauffeurs de bus De Lijn collectionnent les excès de vitesse

On s’étonne au sein de la société de transports en commun de cette « énorme » hausse. « Le nombre de kilomètres parcourus a naturellement également augmenté durant cette période, mais pas dans cette mesure », indique Tom Van der Vreken, porte-parole de De Lijn.

On s’étonne au sein de la société de transports en commun de cette « énorme » hausse. « Le nombre de kilomètres parcourus a naturellement également augmenté durant cette période, mais pas dans cette mesure », indique Tom Van der Vreken, porte-parole de De Lijn.

« Cela ne représente toutefois encore qu’une amende sur environ 111.000 kilomètres », tempère-t-il. Les chauffeurs de bus n’ont toutefois que peu de raisons de rester le nez sur leur compteur de vitesse, car la grosse majorité des amendes sont intégralement payées par De Lijn. La société précise toutefois que toutes les amendes ne sont pas payées « comme ça ».

« De graves infractions, comme brûler un feu rouge, sont à charge du chauffeur lui-même. Et celui qui collectionne trop de P-V doit également y aller de sa poche ou peut même être renvoyé à l’école de conduite. » La ministre flamande de la Mobilité, Hilde Crevits (CD&V), a demandé à De Lijn qu’une enquête soit réalisée sur les causes du problème et les différences régionales.

La société De Lijn nuance ces propos

Les chauffeurs de bus qui reçoivent une amende doivent « en principe » toujours en payer une partie de leur poche. Cette partie augmente si le concerné reçoit des procès-verbaux supplémentaires endéans les 12 mois, a nuancé vendredi la société De Lijn.

LeVif.be, avec Belga

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