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Les Belges sont encore attachés à leur pays

Une étude portant sur les attitudes, les perceptions et les émotions des francophones et des néerlandophones par rapport au conflit communautaire et à leurs relations à l’autre communauté, révèle que les deux communautés éprouvent encore du respect l’une pour l’autre.

C’est une étude menée en mai par des chercheurs en psychologie sociale de la KULeuven, de l’UCL et de l’ULB qui a révélé ce constat. Au total, 1.078 Belges provenant de différentes orientations politiques ont été interrogés, au lendemain de la chute du gouvernement d’Yves Leterme et jusqu’à la veille des élections anticipées.

Les Belges, francophones et néerlandophones, avancent notamment la notion de respect lorsqu’ils sont interrogés sur leurs émotions perçues à l’égard de l’autre groupe linguistique.

Les Belges attachés à leur pays Dans cette étude, les chercheurs constatent notamment un attachement général à la Belgique d’une grande majorité des personnes interrogées, un attachement légèrement plus élevé chez les francophones.

En terme d’avenir, les répondants sont pour le moins partagés entre d’une part un désir de davantage d’autonomie des Régions de la part des deux communautés et d’autre part, à l’exception des sympathisants de la NV-A, un rapprochement des Régions dans le but de fonder un gouvernement plus unifié.

Les néerlandophones ont davantage souffert Les membres des deux communautés considèrent que les néerlandophones ont davantage souffert des actions des francophones au cours de l’histoire de la Belgique que l’inverse.

Un sentiment de fatalisme De manière générale, les chercheurs dénotent un écart flagrant entre les craintes des personnes interrogées (on note un fort sentiment de fatalisme) et leurs souhaits quant à l’avenir du pays. « Le sentiment personnel des répondants ne leur paraît pas être dans la ligne du probable, du réalisable », note-t-on.

Le Vif.be, avec Belga

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