Les « arrangements » existaient déjà du temps de Jean-Luc Dehaene

Celui qui est chargé de trouver une solution négociée au tortueux dossier BHV connaissait déjà, lorsqu’il était bourgmestre de Vilvorde, l’existence de ces arrangements entre communes et promoteurs immobiliers dénoncés ce week-end par la VRT.

Les arrangements conclus entre des bourgmestres de communes flamandes de la périphérie bruxelloise et des promoteurs afin que les nouveaux logements soient vendus en priorité à des néerlandophones datent, à Vilvorde, de l’époque où l’actuel commissaire royal Jean-Luc Dehaene était encore bourgmestre de la commune, a affirmé mardi l’un des échevins.

« Je n’ai jamais connu autre chose et je suis échevin depuis dix ans déjà », a déclaré le député Hans Bonte (sp.a) à la VRT-radio. « Dans un certain nombre de nouveaux lotissements, une toute grosse majorité des familles sont néerlandophones, alors qu’ailleurs dans la ville il en est autrement », a ajouté l’échevin. Il s’agit selon lui d’une « mesure qui marche » et « qui n’est pas nouvelle ».

« Cela était sans aucun doute déjà le cas (quand M. Dehaene était bourgmestre, NDLR) », a-t-il ajouté.

Un reportage diffusé dimanche soir lors de l’émission « Panorama », de la VRT a révélé que plusieurs communes de la périphérie bruxelloise, comme Overijse, Gooik et Vilvorde, ont conclu des arrangements avec des promoteurs immobiliers pour que les nouveaux logements soient vendus en priorité à des néerlandophones plutôt qu’à des francophones, une mesure qui a été qualifiée de discriminatoire jusqu’en Flandre.

LeVif.be, avec Belga

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