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Le « train de la colère » a rencontré des représentants de la ministre Jacqueline Galant

Une délégation d’une vingtaine de personnes du « train de la colère » luxembourgeois a été reçue lundi au siège de la SNCB à Bruxelles. Des représentants des amis du rail, navetteurs.be, PS, cdH, FDF et CSC se sont entretenus avec des représentants du cabinet de la ministre fédérale de la Mobilité, Jacqueline Galant, de la SNCB et d’Infrabel.

La délégation du « train de la colère » luxembourgeois n’a été reçue que par des représentants du cabinet de la ministre fédérale de la Mobilité, de la SNCB et d’Infrabel. Jacqueline Galant était en déplacement, et l’agenda de Jo Cornu, le CEO de la SNCB, ne lui permettait pas d’être présent.

La réunion a duré un peu plus d’une heure et rien de nouveau n’y a été dit ou presque selon les représentants du « train ».

Bruno Antoine, secrétaire fédéral de la CSC Luxembourg a qualifié la réunion « d’une banalité morne pleine ». D’après le syndicaliste, les représentants de la ministre, de la SNCB et d’Infrabel « se sont bornés à répéter » ce qu’avait déjà expliqué la ministre Galant lors de sa visite à Arlon fin janvier.

La délégation a demandé des réponses écrites aux neuf revendications qu’elle a déposées. Il est notamment question d’investissements pour créer une boucle avec les lignes 162 et 165 en connexion avec le Grand-Duché du Luxembourg. Du côté d’Infrabel, on répond que les investissements seront examinés en 2017.

La SNCB précise de son côté avoir entendu les remarques et les réflexions des personnes reçues et souligne qu’elles seront analysées quant à leur faisabilité. Environ 150 personnes ont participé au « train de la colère », qui s’est rendu lundi à Bruxelles depuis Arlon pour dénoncer le nouveau plan de transport de la SNCB.

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