© BELGA

Le SPF Justice conteste la sortie de la N-VA sur le banc d’épreuves des armes à feu

Les accusations de la N-VA concernant le banc d’épreuves des armes à feu de Liège sont « totalement injustifiées », a commenté vendredi le SPF Justice. Dans le quotidien De Tijd, le député fédéral Koenraad Degroote affirmait entre autres « que des centaines d’armes illégales ou confisquées » traînent dans les greffes et qu’un retard conséquent est pris pour leur destruction.

« Il n’y a pas de problème dans la gestion de stocks à détruire. La tâche de destruction du banc des épreuves des armes suit son cours et le travail est correctement exécuté », a contesté le SPF Justice dans un communiqué.

« Aujourd’hui au banc d’épreuves des armes de Liège, le flux entrant n’est pas plus important que le flux sortant », assure-t-il, tout en précisant que les armes ne « traînent » pas dans les greffes, mais y restent au contraire le moins de temps possible, dans l’attente d’une décision du procureur ou du tribunal.

Le SPF s’oppose par ailleurs fermement à la proposition des nationalistes flamands qui préconisent que les marchands détruisent eux-mêmes les armes illégales. « C’est une mission de haute sécurité publique qui ne peut en aucun cas être confiée au privé », affirme-t-il.

De surcroît, un marchand d’armes est « matériellement incapable » de détruire complètement et de façon irréversible une arme à feu. « La destruction complète et irréversible des armes à feu nécessite beaucoup de puissance et ne peut se faire que dans l’industrie. Le plus simple et le plus sûr est de simplement les détruire dans un haut-fourneau », insiste le SPF.

Contenu partenaire