Parc Maximilien à Bruxelles, le 5 septembre 2015 © Belga Image

Le sort des demandeurs d’asile en Belgique, enjeu du rassemblement d’un millier de personnes à Bruxelles

Un millier de personnes se sont rassemblées dimanche après-midi sur l’esplanade de la gare du Nord à Bruxelles pour discuter de la situation des demandeurs d’asile en Belgique.

L’évènement représentait la première assemblée générale de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés récemment mise sur pied pour coordonner l’accueil de migrants dans le parc Maximilien.

Après la présentation de la Plateforme citoyenne et de ses objectifs, et l’intervention de quatre spécialistes, les personnes présentes ont pu rallier divers sous-groupes pour y discuter de 12 thématiques. Les principaux thèmes tournaient autour de la gestion du camp et de la manière d’étendre à l’avenir le mouvement de solidarité.

« Nous sommes très contents du nombre de participants et du déroulement de l’assemblée générale », a déclaré Elodie Francart, porte-parole de la Plateforme citoyenne. « Le but était de mettre en relation les personnes qui soutiennent le mouvement et de poursuivre le développement d’une série d’initiatives. »

Dans le parc Maximilien, une petite école et une permanence juridique ont vu le jour ce week-end en plus des services de base déjà prévus pour les demandeurs d’asile. Bien qu’un centre d’accueil d’urgence de 500 lits doive ouvrir ses portes lundi soir dans le bâtiment WTC 3, la Plateforme, qui évalue à un millier le nombre de personnes actuellement présentes dans le camp du parc Maximilien, ne baisse pas la garde et veille à garder une bonne organisation. « Les autorités ont confirmé que le bâtiment ne sera accessible qu’en soirée et la nuit. Ces personnes reviendront donc probalement au camp durant la journée », estime Elodie Francart.

La Plateforme ne cache par ailleurs pas son agacement par rapport à ce qu’elle juge être la passivité des autorités. Malgré les déclarations de responsables de la Région bruxelloise et de la Ville de Bruxelles dans la presse, l’organisation sur le terrain dit bénéficier de peu de soutien

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