© Image Globe

Le SLFP-Police pas contre un plan Vigipirate, mais « invite à la prudence »

Le Syndicat libre de la Fonction publique (SLFP)-Police a fait savoir jeudi soir, dans un communiqué, qu’il ne rejetait pas l’idée d’une collaboration avec les forces armées pour des missions de sécurité, voire des missions de police, tout en invitant cependant à la prudence.

Le chef de groupe MR au Parlement bruxellois, Vincent De Wolf, qui est également bourgmestre d’Etterbeek, avait appelé jeudi à la mise en place d’un plan Vigipirate ‘à la belge’. Le SLFP-Défense s’était, lui, dit favorable à la proposition. Des questions se posent toutefois concernant le port de l’uniforme et la délimitation des compétences.

Le SLFP-Police rappelle que « les expériences passées en cette matière ne furent pas très heureuses, ni pour les policiers, ni pour les militaires, ni pour la population qui en ressentait une véritable oppression ». Selon le syndicat, ces expériences furent peu concluantes parce qu’elles avaient été mises sur pied dans l’urgence.

Estimant que la pyramide des âges aura des conséquences « graves » sur les effectifs policiers de 2016 à 2021, le SLFP-Police évoque la possibilité d’un partage des missions de sécurité avec un autre opérateur : le secteur privé ou les forces armées. « Ce sera un autre choix à se poser », indique-t-il.

Quant à l’idée de remplacer les policiers assurant la protection du Palais Royal et du Shape par des militaires, elle « ne peut être envisagée en la forme ». « Nous parlons de policiers qui mènent depuis des années des tâches utiles mais qui sont – pour la grande majorité d’entre eux – fort éloignées du travail d’intervention dans les conditions actuelles. S’il fallait envisager une modification fonctionnelle de ces collègues, le SLFP-Police ne saurait l’envisager qu’avec des mesures sociales préalables », conclut-il.

Levif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire