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Le service militaire volontaire n’a pas la cote

Muriel Lefevre

Si lors du lancement du service militaire volontaire en 2010, le nombre de recrues s’élevait à une centaine, elles n’étaient plus que 57 l’année dernière.

Le service militaire volontaire ne séduit guère les foules. Si elles étaient près de 100 recrues lors du lancement en 2010, le nombre a presque baissé de moitié en un. On est bien loin des 155 places prévues.

Pour le porte-parole de la défense interviewé par le Standaard cette baisse est imputable au manque de publicité qui existe autour de cette initiative. Pour les syndicats, la raison est tout autre. « Qui aurait envie de rester coincé à Léopoldburg du dimanche soir au vendredi pour une solde de 7euros par jours ? » s’exclament-ils dans le journal flamand.

Par ailleurs, une fois inscrites, peu de recrues persévèrent. Sur les 247 volontaires, 159 se sont tournés vers d’autres cieux. Ce haut taux d’abandon ne serait pas non plus un problème pour la défense puisque « ce que nous cherchons surtout, c’est d’offrir un coup de pouce à ces jeunes. Par exemple en leur offrant la possibilité de passer leur permis camion » précise le porte-parole dans les colonnes du Standaard.

Le projet ne va donc pas être enterré dans l’immédiat, même si les syndicats craignent que l’initiative meure de sa belle mort suite à l’extinction du nombre de candidats.

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