Liesbeth Homans
Liesbeth Homans © BELGA

Le saut d’index sur les loyers sème la discorde dans le gouvernement Michel

Le Vif

Aujourd’hui, la N-VA est le seul parti du gouvernement qui souhaite encore indexer les loyers. Ce lundi, le MR s’est prononcé en faveur d’un saut d’index sur les loyers, rejoignant le point de vue du CD&V et de l’Open VLD.

Ces dernières semaines, la discussion a été houleuse. Contrairement à la N-VA qui estime que les loyers peuvent être indexés malgré le gel des salaires et des indemnités, le vice-premier ministre Kris Peeters (CD&V) a tout fait pour appliquer le saut d’index aux loyers. Comme le rappelle le quotidien De Morgen, le MR a d’abord soutenu la N-VA avant de changer d’avis suite à la polémique soulevée par le sujet.

Cependant, avant de trancher, le gouvernement doit tirer au clair quel niveau de pouvoir est responsable de la question. Si la ministre flamande du Logement Liesbeth Homans (N-VA) estime qu’il s’agit d’une compétence régionale, tout le monde n’est pas de cet avis. Ainsi, les gouvernements fédéral et flamand ont-ils demandé à un cabinet juridique indépendant d’étudier la question.

Fort opposée à un saut d’index sur les loyers, Liesbeth Homans explique son point de vue à la chaîne Radio 1. « Nous imposons déjà beaucoup d’exigences aux bailleurs, je ne veux pas les harceler avec un saut d’index » déclare-t-elle. Selon elle, ces investissements réalisés par les bailleurs « profitent aussi aux locataires ». Elle ajoute que si les loyers ne sont pas indexés, il faut appliquer la même logique aux aides financières de l’état et ne pas les indexer non plus.

Interrogée par le quotidien De Standaard, Liesbeth Homans parle également d' »un dossier symbolique ». Selon elle, l’index sur les loyers ne s’élèverait qu’à 8 cents pour un loyer de 800 euros.

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