© Image Globe

Le roi Albert II a craint « des solutions vraiment pires que ce que l’on a connu »

Le Vif

Le roi Albert II a dit craindre que la longue crise politique qui a paralysé la Belgique durant 541 jours, d’avril 2010 à décembre 2012, entre la démission de l’équipe Leterme II de la formation du gouvernement Di Rupo, ait finit par plonger le pays dans une grave crise économique et financière, dans une interview qui sera diffusée lundi et mardi prochains par la chaîne RTL-TVI et dont l’hebdomadaire ‘M… Belgique’ a publié des extraits vendredi.

« Oui. Vraiment oui. J’ai eu peur que l’on aille vers des solutions vraiment pires que ce que l’on a connu », a affirmé l’ancien souverain dans cette interview accordée sans consultation avec le palais au journaliste Pascal Vrebos moins d’un an après son abdication, le 21 juillet dernier, au profit de son fils Philippe après vingt ans de règne. « Mon meilleur souvenir du règne est d’avoir pu passer au-dessus des 541 jours de crise », ajoute-t-il.

Le roi décrit aussi combien la vie d’un chef d’Etat empiète sur la vie privée. « C’est certain que l’on a pas beaucoup de temps pour soi… même les vacances sont souvent interrompues. Il y avait des crises, des accidents », dit-il.

Il mentionne ainsi l’accident d’autobus survenu dans un tunnel autoroutier à Sierre (Suisse), qui avait fait 28 morts, dont 22 enfants, le 13 mars 2012. « Pauvres enfants. Ils sont décédés là, c’était horrible. Voir le retour de tous ces petits cercueils et de tous les parents… Et la dignité des parents m’a aussi beaucoup frappé », dit-il, selon les extraits publiés par « M… Belgique ».

Cette interview – une première, quelque peu controversée – doit être diffusée en deux parties, lundi soir et mardi soir par la chaîne privée RTL TVi.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire