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Le revenu d’intégration rarement le sésame vers un emploi durable

Seuls 12% des bénéficiaires du revenu d’intégration sociale du CPAS trouvent un emploi qui dure, ressort-il d’un étude réalisée par la doctorante Sarah Carpentier à l’université d’Anvers, qui a analysé le parcours de 13.500 bénéficiaires du RIS.

Seuls 12% des bénéficiaires du revenu d’intégration sociale du CPAS trouvent un emploi qui dure, ressort-il d’un étude réalisée par la doctorante Sarah Carpentier à l’université d’Anvers, qui a analysé le parcours de 13.500 bénéficiaires du RIS.

Quatre ans après avoir franchi la porte du CPAS, un tiers d’entre eux a trouvé un emploi. Et seuls 12% parviennent à le garder pendant plus longtemps que deux ans. Bien souvent, ces personnes sont en effet occupées par des emplois temporaires ou saisonniers. « Il y a peu de jobs pour des personnes peu qualifiées en Belgique », explique Sarah Carpentier.

Pas moins de 23% des bénéficiaires finissent par disparaître des radars, a encore découvert la chercheuse. Certains déménagent, d’autres n’ont plus droit au revenu d’intégration ou sont sanctionnés. C’est un groupe plutôt problématique: « une partie d’entre eux vit en situation de pauvreté extrême ». Quelque 116.146 personnes touchaient un revenu d’intégration en 2015, soit une augmentation de 13,2% par rapport à 2014. La limitation à un an du droit à une allocation d’insertion professionnelle auprès de l’Onem, entrée en vigueur le 1er janvier 2015, y est pour beaucoup.

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