Le rapport qui accable notre inforoute

La Sofico, société qui gère les principales routes wallonnes, critique vertement l’inforoute wallonne dans un rapport.

Son constat est clair et inquiétant, selon les journaux du groupe Sud Presse mercredi: les infrastructures chargées de collecter les données pour informer les utilisateurs ne donnent plus toutes les garanties de fiabilité.

Le rapport pointe particulièrement du doigt les caméras de surveillance, les boucles de comptage, les stations météo ou encore les 860 bornes d’appel d’urgence. Selon la Sofico, ces équipements, même s’ils font l’objet de contrôles réguliers, ont « vieilli » et connaissent un important taux de pannes. « Il faut investir pour rénover ce matériel et le remplacer. Les besoins ont été chiffrés à 120 millions d’euros pour améliorer et dynamiser la gestion du trafic », dit-elle. La Sofico met aussi en cause le fonctionnement du centre Perex dans son rapport.

Pour le député Pierre-Yves Jeholet (MR), la dégradation des équipements est « le résultat des choix opérés par Michel Daerden et puis par Benoît Lutgen. » « On a perdu beaucoup trop de temps avec de grandes annonces sans lendemain, au lieu d’investir dans la rénovation et la modernisation », affirme-t-il.

Le ministre des Travaux publics Carlo Di Antonio (cdH) a de son côté commandé une étude afin de voir s’il est possible de mettre en place un partenariat public-privé afin de trouver une partie des 120 millions d’euros nécessaires à la rénovation des instruments.

LeVif.be, avec Belga.

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