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Le PS se réunit en bureau et met en cause les libéraux

Plusieurs personnalités socialistes francophones ont souligné ce lundi soir, à l’entame d’un bureau du PS, la gravité de la situation politique et mis en cause l’attitude des partis libéraux, et plus particulièrement de l’Open Vld.

Irrité, le ministre Paul Magnette a rappelé le travail fourni « jour et nuit pendant plusieurs semaines » et la proximité d’un accord. A ses yeux, « deux partis nous mettent dans une situation incompréhensible ».

Le bureau du PS doit permettre au parti de « faire le point et voir jusqu’où porte l’arrogance de l’Open Vld et du MR », selon le député Yvan Mayeur. « Ces deux partis reviennent toujours avec le même slogan de défense des petits intérêts ; ils cherchent peut-être à imposer des experts européens pour faire passer ce qui les intéresse, mais qui est contraire à l’intérêt des travailleurs », a-t-il dit.

Le ministre wallon Jean-Claude Marcourt a rappelé que le président du PS avait déjà présenté quatre versions de sa note budgétaire et que quatre partis (PS, sp.a, CD&V et cdH) sont d’accord pour travailler sur cette base. « Le roi doit consulter, il faut examiner la possibilité de ramener certains à la raison », a-t-il dit, appelant à « ne pas écouter seulement ce que dit la droite européenne ».

Le vice-président du PS, Philippe Moureaux, a repris les mots que le ministre Open Vld Vincent Van Quickenborne avait lâchés lorsque son parti a décidé de faire chuter le gouvernement Leterme II au printemps 2010: « alea jacta est » (le sort en est jeté, ndlr).

Par contre, personne ne se prononçait sur la perspective d’élections. C’est maintenant au Roi, qui a gardé en suspens sa décision sur la demande de démission du formateur Elio Di Rupo, de consulter les représentants de partis.

Levif.be, avec Belga

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