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« Le PS doit oser, la N-VA rassurer », conseille Frank Vandenbroucke

Le PS doit « abandonner son attitude défensive » et oser opter pour la réforme, tandis que de son côté, la N-VA doit offrir aux francophones des garanties selon lesquelles « ils ne se feront pas plumer », recommande le sp.a Frank Vandenbroucke dans un entretien à De Morgen.

Ce n’est qu’à ces conditions qu’une avancée pourra être engrangée dans les négociations communautaires, estime-t-il, alors que son compagnon de parti Johan Vande Lanotte poursuit sa délicate mission royale de conciliation.

Pour le sénateur Frank Vandenbroucke, le mot d’ordre de cette mission ne doit pas être le très thatchérien « I want my money back » mais bien – en français dans le texte – « il faut que ça bouge ».

Dès lors, pour « forcer une percée », les Flamands doivent selon lui proposer des mécanismes de garantie suffisants contre un appauvrissement de la Wallonie et de Bruxelles.

De son côté, le PS doit oser « faire un bond ». « S’il n’existe pas une disponibilité minimale à prendre ce risque, alors même avec les meilleures garanties, on ne pourra pas les persuader », commente Frank Vandenbroucke.

L’ancien président du sp.a dit ne pas croire en l’avènement d’une nation flamande, en raison de l’existence de Bruxelles. Il ne pense pas non plus que son parti doive davantage s’aligner sur le PS.

Le conciliateur royal Johan Vande Lanotte boucle ce vendredi ses consultations des sept partis associés aux négociations en recevant Ecolo et Groen! le matin et le cdH l’après-midi. Il rédigera ce week-end une proposition de consensus. Une réunion des sept – la première depuis début septembre – est envisagée pour mardi.

Le Vif.be, avec Belga

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