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Le prolongement de Doel 1 et Doel 2 débute par un débat de procédure de 3 heures

La Commission de l’Economie de la Chambre a entamé mardi l’examen de la prolongation de dix ans des centrales nucléaires de Doel 1 et Doel 2 par un long débat de procédure de trois heures empêchant la ministre de l’Energie Marie-Christine Marghem d’exposer son projet de loi.

Majorité et opposition ont échangé durant trois heures sur l’absence d’un certain nombre d’analyses d’impact liées à ce projet. L’opposition souhaitait notamment obtenir les arrêté royaux d’autorisation des réacteurs visés, la liste des investissements complémentaires nécessaires à leur prolongation, les calculs permettant de définir la rente nucléaire.

La ministre a renvoyé vers Electrabel pour l’obtention des arrêtés royaux, ce qui a fait sortir de ses gonds l’opposition. « On n’est plus dans un Etat de droit mais dans un Etat de droite », a notamment souligné Jean-Marc Nollet (Ecolo).

Les travaux reprendront mardi après-midi avec l’exposé général de la ministre. La Commission demandera une série de documents aux autorités compétentes, la ministre se retranchant derrière l’impossibilité de les fournir ou de les exiger.

Plusieurs députés de la majorité ont reproché un manque d’impartialité dans le chef du président de la Commission, Jean-Marc Delizée (PS) qui a fait valoir la nécessité d’entendre l’ensemble des intervenants y compris ceux de l’opposition.

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