Theo Francken, secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration (N-VA) © BELGA/Eric Lalmand

Le projet pilote « Gaudi » a mené à l’interpellation de 542 illégaux

Le projet pilote Gaudi, une initiative du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA), a mené à l’interpellation de 542 personnes se trouvant en situation illégale sur le territoire belge, a-t-on appris mardi.

L’action était organisée dans huit communes du pays, du 11 décembre au 18 janvier. Le projet visait spécifiquement à interpeller puis renvoyer plus rapidement dans leur pays des voleurs à la tire ou à l’étalage se révélant être en situation illégale en Belgique.

Les 542 personnes représentent une augmentation d’environ un tiers des interpellations par rapport à la même période un an plus tôt. Parmi ces personnes, 70 ont déjà été renvoyées vers leur pays. Au début du mois de janvier, Theo Francken avait indiqué espérer « qu’à la fin de la période de test, une centaine de voleurs résidents illégaux auront pu être renvoyés dans leur pays ». L’action Gaudi était menée à Anvers, Gand, Louvain, Bruxelles-Ville, Molenbeek-Saint-Jean, Liège, Charleroi et Braine-l’Alleud. Dans ces communes, la police a mené des actions spécifiques contre les pickpockets.

La période des fêtes et des soldes est très en vogue chez les voleurs à la tire et à l’étalage, dont une partie n’a pas de permis de séjour », indique Theo Francken. « Cette action augmente le sentiment de sécurité et est un signal envers, par exemple, les services de police participants, pour leur montrer que leur travail est suivi. » Le secrétaire d’Etat indique que lors du test, il a été possible de passer à une « action directe » dans deux cas sur trois: « mise en détention dans un centre fermé, présentation au parquet, renvoi en prison parce qu’ils faisaient déjà l’objet d’un signalement ou entame d’une procédure de pré-identification ». Les autres cas concernent notamment des mineurs d’âge ou des personnes dont la procédure de demande d’asile est encore en cours.

Le bourgmestre anversois Bart De Wever, dont la ville participait au projet, se dit également satisfait. « Sous le gouvernement fédéral précédent, on avait encore plus de chances d’être expulsés quand on n’avait rien fait de mal », indique-t-il.

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