Jan Jambon © ISOPIX

Le projet-pilote autour du taser, une « gifle » de Jambon aux policiers

L’annonce du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA), mercredi, du projet-pilote de l’usage du taser (pistolet à impulsion électrique) dans 14 zones de police du pays, ne fait pas que des heureux. La Dernière Heure relaie jeudi les mots furieux de Thierry Belin, secrétaire du Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS), qui parle d’une « gifle aux policiers ».

Si le ministre parlait sur VTM d’un accord trouvé avec les syndicats, le son de cloche est bien différent du côté du SNPS. « On bafoue la concertation sociale », indique Thierry Belin. « On a indiqué mardi que ce n’était pas une bonne idée et qu’on était contre lors du comité supérieur de concertation. C’est un comportement de despote », reproche-t-il au ministre.

Les critiques envers le fameux projet-pilote autour de l’utilisation du taser ne sont pas neuves, et différents syndicats dont le SLPF Police pointent depuis des mois l’absence de cadre légal qui expose le policier à une insécurité juridique. Un élément soulevé une nouvelle fois dans la DH par le représentant du SNPS, cette fois. « Les juristes de la police fédérale sont d’accord avec nous. S’il y a un problème, c’est l’agent qui se retrouvera au tribunal. Il y a un risque réel », s’inquiète Thierry Belin. Les risques éventuels du taser sur la personne neutralisée, « pas bien définis », sont également pointés avec inquiétude par Thierry Belin.

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