Le « plan Wathelet » sur le survol de Bruxelles, dont la mise en oeuvre de la sixième étape le 6 février (entrée en vigueur de deux nouveaux virages à gauche) a déclenché une vive opposition, a déjà coûté près d’un million d’euros à Belgocontrol, révèle L’Echo samedi.
C’est l’évaluation du temps de travail que des agents de l’entreprise publique ont consacré à l’implémentation du plan Wathelet, dont les mesures du 6 février ont finalement été recalées le 31 juillet par une ordonnance de justice. Le moratoire (retour à la situation d’avant le 6 février) décidé par les partis de la future majorité risque de coûter autant d’argent.
Pour Belgocontrol, le processus prendra au moins 30 semaines. Le travail de l’activation des anciennes routes n’a, par ailleurs, pas encore commencé, faute d’une instruction formelle de la part du cabinet de la secrétaire d’Etat, Catherine Fonck (cdH).
A cette allure, il est acquis que le délai de 3 mois imposé par l’ordonnance de justice pour retirer les routes du 6 février ne sera pas respecté. Par conséquent, dès le 1er novembre, les initiateurs de l’action en cessation environnementale peuvent exiger les astreintes, soit 50.000 euros par jour d’infraction.
