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Le plan B de Marcourt illustre l’autre tromperie de Di Rupo, affirme Olivier Maingain

Le président des FDF a estimé le plan B du ministre socialiste wallon Jean-Claude Marcourt visant à déconstruire la fédération Wallonie-Bruxelles illustrait « l’autre tromperie » du Premier ministre Elio Di Rupo, et des partenaires francophones de la majorité. Selon lui, ceux-ci ont donné plus de pouvoir au gouvernement flamand.

« Ils veulent nous faire croire qu’ils ont pacifié le pays… mais le ministre-préident flamand Kris Peeters demande d’accélérer le tempo pour mettre en oeuvre la scission de BHV en disant, vous n’aurez la bourse de Judas (ndlr le refinancement de Bruxelles) que si vous acceptez la scission de BHV », a affirmé Olivier Maingain dans son allocution de clôture du congrès de son parti consacré à la mise en jambes en vue des communales d’octobre.

Pour lui, c’est une preuve de plus que les accords institutionnels se sont fait « au mépris de la démocratie ». Les bourgmestres de trois communes à facilités ne sont toujours pas nommés, cinq ans après leur élection « parce que le MR, le cdH, et le PS ont donné raison aux extrémistes de la N-VA ».

Au passage, Olivier Maingain a dénoncé « l’arrogance et le cynisme » de Kris Peeters qui appuie son propos sur la puissance économique de la Flandre sur des chiffres gonflés. Selon le président des FDF, l’objectivité force à dire que la population famande représente 57% des la population et non 60, que la part flamande du PIB national représente 58% et non 70 et que celle des exportations est de 65% et non 80.

Dans ce contexte, les FDF représentent, selon leur président, « la seule force politique à ne pas être entrée dans l’orbite du PS » et à défendre « l’unité indéfectible entre Bruxelles et la Wallonie pour des raisons de viabilité économique des deux Régions ».

LeVif.be, avec Belga.

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