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Le plan B d’Elio Di Rupo : la scission de la Belgique

Le journal De Morgen révèle ce lundi le contenu d’une réunion confidentielle qui a eu lieu le dimanche 4 septembre 2011, dans l’appartement bruxellois d’Elio Di Rupo, alors formateur.

En plus du formateur lui-même, étaient présents à cette réunion: Anne Poutrain, la conseillère de Di Rupo, le président du MR, Charles Michel et le président du FDF, Olivier Maingain.

Pas satisfait du compromis trouvé sur la scission de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles-Hal-Vilvorde, Olivier Maingain aurait exigé de Charles Michel qu’il fasse sauter les négociations. « Il y a des choses plus importantes que BHV, comme la sécurité sociale », aurait alors déclaré Elio Di Rupo. Ce à quoi Maingain aurait répondu : « Mais croyez-vous vraiment que toutes ces concessions sur BHV vont sauver le pays pour 10 ou 20 ans ? »

C’est alors que vient la réponse surprenante d’Elio Di Rupo : « Non, mais nous devons faire un choix. Et après l’accord institutionnel, les francophones se mettront à travailler ensemble sur un plan B. C’est une certitude. » Par plan B, comprenez la fin de la Belgique.

Nous supposons que le journal De Morgen a vérifié ses sources et puisqu’aucun des participants n’a envoyé de démenti, nous pouvons conclure qu’Elio Di Rupo, aujourd’hui Premier ministre, continue à travailler de concert avec les francophones, sur le plan B.

Si Elio Di Rupo était d’une grande honnêteté, il répéterait ses propos devant la Chambre de représentants. On pourrait alors apporter les modifications nécessaires à son plan B et le mettre en application.

Rik Van Cauwelaert, directeur du Knack.

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