Geert Bourgeois © Belga

Le parlement flamand accorde sa confiance au gouvernement Bourgeois

Le parlement flamand a donné mercredi sa confiance au gouvernement dirigé par Geert Bourgeois. Le vote s’est déroulé majorité (N-VA, CD&V, Open Vld) contre opposition (sp.a, Groen, Vlaams Belang, UF), par 86 voix contre 32.

L’opposition a dénoncé durement les économies que réalisera la nouvelle équipe. Dans sa réplique, M. Bourgeois a mis en avant les « choix nécessaires » qu’a dû faire son gouvernement. « Nous n’avons pas choisi d’augmenter les impôts, d’accroître la dette ou de dépenser l’argent que nous n’avons pas. Je comprends que le sp.a préfère une hausse des impôts et Groen, le déficit pour accroître la dette. Ce n’est pas notre option », a souligné M. Bourgeois. Selon lui, il est faux de prétendre que le nouvel exécutif se soit borné à réaliser des économies.

Des investissements sont aussi prévus dans les bâtiments scolaires, dans le secteur du bien-être ou dans la recherche et le développement. « Ces investissements sont nécessaires pour créer une prospérité durable », a-t-il ajouté.

Le ministre-président issu de la N-VA a insisté sur les réformes qui seront menées. « Nous veillons à offrir aux différents acteurs un changement qui passe par la confiance et plus de liberté », a-t-il assuré. Le débat a parfois été vif entre le sp.a et la N-VA. Le nouveau chef de groupe, John Crombez, a mené la charge contre le « gouvernement des factures ». Le ton est monté aussi entre le président des socialistes flamands, Bruno Tobback, et la ministre du Logement, Liesbeth Homans (N-VA). Selon M. Tobback, l’ex-présidente du CPAS d’Anvers et ses projets de réforme vont créer l’angoisse chez les bénéficiaires d’un logement social. « Nos visions diffèrent. Ma politique est sociale et non socialiste », a répondu Mme Homans.

Contenu partenaire