© Image Globe

Le parcours sanglant des tueurs du Brabant

Le Vif

« Les tueries du Brabant » désignent une longue série de crimes et plus spécialement de braquages sanglants qui ont endeuillé la Belgique entre 1982 et 1985 et qui ont coûté la vie à 28 personnes.

Trente-deux ans après les premiers faits, la juge d’instruction Martine Michel a placé une personne sous mandat d’arrêt, lundi dernier, dans le cadre du dossier des « Tueries du Brabant ».

Les premiers crimes mis au compte de ceux qu’il faut bien continuer à appeler les « tueurs du Brabant » puisque rien jusqu’ici ne permettait de leur coller une identité, remontent à 1982.

La tragique odyssée des Tueurs du Brabant commence le 13 mars 1982 avec le braquage et le vol d’un fusil de chasse dans l’armurerie Bayard à Dinant. Le deuxième fait criminel se produit dans la nuit du 13 août 1982 quand plusieurs individus dévalisent une modeste épicerie de Maubeuge dans le Nord de la France.

On leur attribue également l’attaque de l’armurerie Dekaise à Wavre le 30 septembre 1982 (un policier tué, deux gendarmes blessés), la mort du concierge de l' »Auberge du Chevalier » à Beersel le 23 décembre 1982, la mort d’un chauffeur de taxi bruxellois dont le cadavre criblé de plusieurs balles avait été retrouvé dans le coffre de son véhicule le 12 janvier 1983 à Mons.

Ils sont encore soupçonnés d’un hold-up le 11 février 1983 au Delhaize de Genval (pas de victime), d’un hold-up au Delhaize du Fort Jacco à Uccle le 25 février 1983 (un blessé léger), de l’attaque du Colruyt de Hal le 3 mars 1983 (un mort, le gérant du magasin qui avait été abattu), du vol de gilets pare-balles le 9 septembre 1983 dans l’usine de tissage Wittock-Van Landeghem à Tamise (le concierge avait été tué et sa femme grièvement blessée).

S’ajoutent encore à cette liste de méfaits, un vol de marchandises au Colruyt de Nivelles le 17 septembre 1983 (deux automobilistes d’Uccle venus faire un plein d’essence tués ainsi qu’un gendarme; un autre gendarme et un policier blessés), un hold-up au restaurant « Les trois Canards » à Ohain le 2 octobre 1983 (le propriétaire tué), la mort du gérant du Delhaize de Beersel abattu lors d’un hold-up le 7 octobre 1983 et celle d’un couple de bijoutiers d’Anderlues tués le 1er décembre 1983 lors d’un braquage dans leur magasin.

La panique a atteint son comble dans tout le pays après une attaque au Delhaize de Braine-l’Alleud, le 27 septembre 1985, qui avait fait 3 morts. Le même jour, 5 personnes tombaient sous les balles au Delhaize d’Overijse et 8, le 9 novembre suivant, au Delhaize d’Alost.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire