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Le pacte de solidarité avec Mme Onkelinx favorise le secteur pharmaceutique

A travers « le pacte de solidarité » signé entre la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx et l’association sectorielle des entreprises pharmaceutiques innovantes belges, pharma.be, « l’Etat sort de son rôle en favorisant le secteur des médicaments chimiques », a réagi samedi le collectif Initiative citoyenne.

La ministre a signé un accord à long terme avec pharma.be, dans le but notamment d’offrir aux entreprises pharmaceutiques « l’occasion de poursuivre leurs activités dans un cadre sécurisant et stable ». Vu le contexte économique difficile traversé par le gouvernement et le secteur pharmaceutique, « les deux parties éprouvent le besoin de rendre plus prévisibles les développements futurs », écrivait il y a quelques jours pharma.be dans son communiqué. Concernant le volet « budget des médicaments », « les évolutions du marché et les innovations attendues seront prises en compte (…), relevait pharma.be. « La mise à disposition de moyens financiers suffisants est essentielle pour assurer dans le futur la pérennité des acquis actuels », et notamment l’emploi dans le secteur, soulignait encore pharma.be. Le collectif Initiative citoyenne estime qu’avec ce pacte, l’Etat favorise « le secteur des médicaments chimiques au détriment d’autres fabricants de produits de santé naturels plus sûrs et pas forcément moins efficaces ». « Ce favoritisme va s’exercer au détriment du choix et de la liberté thérapeutiques et donc aussi au détriment des patients », poursuit le collectif. Ce dernier dénonce encore le fait que « les intérêts économiques des industriels et la prétendue sauvegarde des emplois passeront plus que probablement avant la sécurité sanitaire de plus de 11 millions d’habitants. »

Avec Belga

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