En 2014, il y a eu une hausse de plus de 30% du nombre de délits de fuite par rapport à l'année 2013. © istock

Le nombre de délits de fuite en hausse en 2014

Stagiaire Le Vif

Au cours de l’année 2014, plus d’un francophone sur trois aurait été victime d’un délit de fuite. L’enquête menée par l’association d’automobilistes VAB auprès de 1000 francophone révèle une hausse de 30 % du nombre de ce type d’infractions par rapport à l’année 2013. Plus de 84 % de ces délits auraient pour cause des accrochages lors de stationnement.

Et la Flandre ne s’en sort pas mieux puisque, dans le nord du pays, le nombre de délits de fuite a quant à lui plus que doublé l’année dernière. Ici, un peu plus de 60 % des cas seraient issus d’accrochages en situation de parcage. Dans la plupart des situations, il s’agit de dégâts légers. « Mais il ne s’agit pas d’une excuse pour ne pas se porter responsable lorsque vous êtes responsable d’un accident en tant qu’usager de la route », signale le VAB.

Car en cas de dégâts et si la police ne retrouve pas le responsable, l’entièreté des frais de réparation devront être pris en charge par le propriétaire du véhicule, sauf si bien sur celui-ci a souscrit à une assurance omnium.

L’organisation d’automobilistes rappelle qu’un délit de fuite n’ayant entraîné que des dégâts matériels peut mener à une période d’emprisonnement de quinze jours à six mois et/ou une amende de 200 à 2000 euros. Le délit de fuite ayant entraîné un dommage physique à autrui (coups, blessures, mort) est punissable d’un emprisonnement de quinze jours à deux ans et/ou d’une amende de 400 à 5000 euros.

Le VAB donne deux raisons à l’augmentation du nombre de délits de fuite. Premièrement, les voitures sont de plus en plus grosses, les places de parking pas.

Ensuite, le VAB estime qu’une majorité des délits de fuite auraient pour cause le peu de technique de stationnement des jeunes conducteurs. En effet, depuis la réforme de l’examen de conduite pratique, les examinateurs s’assurent toujours que le futur conducteur ait assez de place pour se garer de façon sûre. Les jeunes n’apprendraient donc plus la technique pour se garer correctement, l’exercice n’étant plus nécessaire pour réussir l’examen.

L.V.

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