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Le néerlandais continue de reculer en périphérie bruxelloise

La population de la périphérie flamande de Bruxelles continue de s’internationaliser et le néerlandais d’y reculer, selon une étude du gouvernement flamand présentée jeudi à la Maison provinciale de Louvain.

Au 1er janvier 2011, la périphérie était peuplée de 108.000 étrangers, représentant 114 nationalités différentes, soit 27 % de sa population. C’est le double d’il y a vingt ans.

Le ministre régional en charge de la Périphérie flamande, Geert Bourgeois (N-VA), attribue cette évolution à la proximité de Bruxelles, « où 61,6 % de la population est d’origine étrangère » selon lui.

L’emploi des langues en périphérie s’en ressent : 28 % des élèves de l’enseignement néerlandophone ne parlent pas le néerlandais à la maison. Et le néerlandais n’est parlé que dans 37 % des familles ayant un enfant bénéficiant des services de Kind en Gezin, l’équivalent flamand de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE). Un tiers (33 %) d’autres familles parlent le français et les 30 % restant une autre langue.

Près de la moitié des demandeurs d’emploi (49 %) en périphérie bruxelloise ne maîtrisent pas bien le néerlandais, et 65 % d’entre eux sont francophones, selon des chiffres de l’office flamand de l’emploi et de la formation (VDAB) mis en avant au cours de la conférence de presse.

Pour M. Bourgeois, cette évolution ne peut justifier une rupture du caractère néerlandophone de la périphérie, dont la préservation doit rester un « axiome » de la politique flamande.

Le Vif.be, avec Belga

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