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Le MR s’exprime tous azimuts

Ce matin plusieurs membres du MR se sont exprimés dans divers médias. De quoi pimenter l’ambiance autour de la table des négociations ? Elio Di Rupo présente ce matin sa note amendée.

Armand De Decker : C’est l’heure des compromis
L’ancien président du Sénat, Armand De Decker (MR) déclare dans la Libre Belgique qu' »on ne peut pas mettre l’avenir et le bien-être des Belges en danger pour permettre à un francophone de Lennik de passer son permis de conduire en français« . Bien sûr « le MR, c’est aussi le FDF« , mais il souligne que « le MR, c’est 15 députés et le FDF, 3« . Pour lui il est « l’heure des compromis« .

Gérard Deprez : BHV n’est pas le seul dossier difficile
Le président du MCC, une des composantes du MR, était l’invité de la matinale sur La Première. « BHV n’est pas le seul dossier difficile(…) la N-VA a quitté la table des négociations, mais son ombre plane sur les discussions et pousse le CD&V à ne pas donner l’impression d’être mollasson« . M. Deprez pense que les francophones ne seront pas les seuls à devoir faire des concessions et trouve que l’élargissement de la Région bruxelloise demandée par le FDF d’Olivier Maingain est « la meilleure solution et la plus cohérente, mais les Flamands n’en veulent pas« . En contrepartie, les francophones devraient obtenir « 50% de quelque chose qui va dans le même sens« . Par ailleurs, M Deprez trouve paradoxal de dire, comme certains le font du côté francophone, que si les négociations échouent, ce sera la faute du MR. « Pendant sept mois, le MR a été considéré comme pestiféré. Il avait perdu les élections. On ne le tenait au courant de rien. Et maintenant, soudain, c’est de lui que dépend l’avenir du pays« .

Willy Borsus : Les voix discordantes expriment la richesse du mouvement

Un troisième membre du MR, le chef de groupe au Parlement wallon, Willy Borsus, s’est exprimé sur Bel-RTL. Comme Armand De Decker, il a rappelé son soutien au FDF. Interrogé sur les voix parfois discordantes qui s’expriment au nom du Mouvement Réformateur, M. Borsus a répondu qu’elles exprimaient « les accents » et « la richesse du mouvement« .

Ces diverses déclarations sont intervenues avant que les représentants des huit partis qui négocient une nouvelle réforme de l’Etat se retrouvent avec le formateur Elio Di Rupo. Celui-ci doit leur présenter les adaptations apportées à sa note du 4 juillet afin de relancer les discussions

Le Vif.be avec Belga

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