Jean-Claude Marcourt, vice-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles © BELGA/Laurie Dieffembacq

Le ministre Marcourt dénonce le « poujadisme » du MR qui l’accuse d’abandonner les étudiants

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS), a dénoncé mercredi soir le « poujadisme » de l’opposition MR qui l’a accusé mercredi au Parlement « d’abandonner » les étudiants préjudiciés en cette période d’examens en raison du mouvement de grève dans les transports en commun.

Dans un communiqué diffusé mercredi soir, le ministre rappelle que cette question a été abordée « longuement » mardi en commission du Parlement. Marcourt dit avoir précisé à cette occasion qu’il avait sollicité les commissaires et délégués du gouvernement auprès des établissements supérieurs pour connaître l’impact de la grève dans les transports au sein de chaque établissement.

« Il apparaît que toutes les institutions sont extrêmement attentives aux cas particuliers de chaque étudiant et travaillent à résoudre les situations problématiques vécues par les étudiants qui ont connu ou qui connaissent des difficultés pour se rendre à leurs examens », affirme le ministre. Lequel rappelle s’être engagé mardi en commission à demander à l’académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) « d’examiner la possibilité de prendre un dispositif décrétal rencontrant la problématique actuelle tout en étendant la réflexion à d’autres situations analogues qui peuvent s’assimiler à des cas de force majeure ».

« Des cas de force majeure »

Selon le ministre, « des nombreux contacts pris avec les institutions (d’enseignement), il ressort que toutes ont pris la mesure des difficultés et proposent des solutions adaptées aux situations rencontrées ». Pour lui, par son attaque mercredi après-midi au Parlement, « le MR surfe démagogiquement sur la vague à l’heure où les étudiants ont besoin d’écoute, de calme et de sérénité pour préparer au mieux leurs examens. »

« Ces conditions, nous travaillons à les créer concrètement avec les institutions, tous les jours, dans l’intérêt des étudiants, pas à coup de communiqués de presse mensongers qui n’apportent aucune solution », ajoute le ministre qui dénonce un incident provoqué « de toute pièce » par le MR. Un incident « d’autant plus inacceptable que tous les éléments du dossier ont été débattus en commission parlementaire mardi en présence de l’ensemble des groupes politiques », conclut le ministre.

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