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Le mayorat ou Nethys, « Di Rupo m’a laissé choisir », révèle Moreau

S’il a choisi de quitter le mayorat de sa commune d’Ans, ce n’est pas sous la pression de son président de parti, a révélé Stéphane Moreau, administrateur délégué de Nethys et bourgmestre démissionnaire, dans un entretien publié samedi par le quotidien L’Echo.

L’homme politique PS, sous le feu des critiques dans le cadre du récent éclatement du scandale Publifin, évoque une « déferlante médiatique ». « Ce que j’ai vécu (…) est d’une violence inouïe », indique Stéphane Moreau. Mais « Elio Di Rupo m’a laissé l’entière liberté de choisir ».

Victime d’un malaise cardiaque à la mi-janvier, Stéphane Moreau s’était très peu exprimé au cours des dernières semaines. Dans l’entretien accordé à L’Echo, il défend son choix de mener durant des décennies ce « double investissement » du mandat politique et de sa fonction managériale, cette « course folle » à laquelle il a « tout sacrifié ». Parallèlement, il laisse toutefois entendre que son pas de côté précipité par les récents évènements pourrait bien se révéler « salutaire », même si l’avouer est « encore un peu difficile ».

« 593.000 euros brut par an de rémunérations fixes »

« Je gagne 593.000 euros brut par an de rémunérations fixes comme indépendant et j’ai également un incentive éventuel en fonction de la réalisation ou non des objectifs de la société. (…) Cela correspond à une charge de salarié de 440.000 euros annuels brut. C’est une rémunération qui est similaire à ce qui se pratique dans d’autres entreprises publiques plus petites que la nôtre », précise-t-il au passage.

S’il était discret médiatiquement, notamment dans son costume non-politique, c’est que « cette sphère professionnelle, je considérais qu’elle n’exigeait pas de me mettre en avant dans ce rôle-là », justifie-t-il. « J’ai sans doute eu tort de me dérober à ce point. »

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