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Le maintien du MR à l’écart du débat est un « déni de la démocratie »

Le député bruxellois Vincent De Wolf (MR) compte demander une rentrée anticipée du Parlement bruxellois afin de débattre publiquement des enjeux pour Bruxelles « de la réforme en cours de négociation », indique-t-il dans les colonnes de La Libre.

M. De Wolf qualifie de « déni de démocratie » le maintien du MR à l’écart des discussions, alors que les réformateurs constituent la première formation politique dans la Région-capitale, principal point d’achoppement des négociations.

« Puisque le MR n’est ni associé ni même informé, il me paraît simple et normal qu’au moins dans l’enceinte parlementaire, publiquement, on puisse parler des enjeux bruxellois de la réforme qui est en cours de négociations aujourd’hui, et ce d’autant plus que Charles Picqué (PS) paraît plus être un négociateur socialiste, sous l’autorité de Di Rupo, qu’un ministre-président défendant l’intérêt des Bruxellois », estime Vincent De Wolf. Le bourgmestre d’Etterbeek affirme dès lors que « depuis le 14 juin dernier, la solidarité francophone est rompue ».

Une rentrée anticipée n’est pas à l’ordre du jour

Une rentrée anticipée du Parlement bruxellois n’est pas à l’ordre du jour, a indiqué la présidente du Parlement bruxellois Françoise Dupuis.

Interrogée par Belga, Mme Dupuis réagissait ainsi à la demande du député bruxellois Vincent De Wolf. « Ce n’est pas à l’ordre du jour, des négociations ne se débattent pas », a commenté Françoise Dupuis, qui rappelle que la rentrée du Parlement bruxellois, programmée le 15 septembre, est déjà en avance par rapport à la rentrée traditionnellement organisée en octobre.

Le Vif.be, avec Belga

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