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Le lion flamand attend son Tour

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Trop is te veel. Le mouvement flamand n’en peut plus de cette overdose de noir-jaune-rouge sur les écrans télé. Il ne peut pas y avoir que le foot endiablé dans la vie d’un flamingant.

Vivement le Tour de France pour recolorer en jaune et noir le sport à la télé. Surtout quand la Grande Boucle a la bonne idée de passer dans les parages d’Ypres. Le Vlaamse Volksbeweging bat donc le rappel des bonnes volontés : il lui manque des bras pour agiter frénétiquement ses milliers de drapeaux jaune et noir, petits et grands, ces 8 et 9 juillet, en deux endroits du parcours cycliste ciblés pour leur visibilité maximale.

Porter haut les couleurs de la Flandre sur des images retransmises dans 196 pays et vues par 1,4 milliard de téléspectateurs, ça ne s’improvise pas. Le second rendez-vous, le 9 juillet, vaudra le détour : les organisateurs du mouvement recommandent chaudement le célèbre tronçon en pavés de Mons-en-Pevèle, là où Flamands et Français se sont durement affrontés en 1304. « Un magnifique décor pour montrer au monde que la Flandre est le pays de la course cycliste par excellence et que le lion est notre symbole. » Et que ce lion n’est pas mort, terrassé par la diable-mania tricolore.

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