© Belga Image

Le gouverneur du Brabant flamand rejette la proposition bruxelloise de texte fondateur

Il est impensable que la Flandre et la province du Brabant flamand donnent leur feu vert à la proposition du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort élaborée pour la mise en oeuvre de la communauté métropolitaine, dont la création est prévue par la récente réforme de l’Etat, a estimé mardi le gouverneur de la province du Brabant flamand Lodewijk De Witte, devant le conseil provincial du Brabant flamand.

Cette proposition a été lancée il y a une dizaine de jours. Selon le gouverneur, M. Vervoort prévoit dans son projet une structure à deux niveaux. A côté d’un comité intergouvernemental composé de cinq délégués par Région et amené à prendre ses décisions au consensus, le ministre-président bruxellois propose la mise sur pied d’une « assemblée métropolitaine » composée de représentants des trois Régions, de l’Etat fédéral, et de 111 communes. Les deux provinces de Brabant sont libres d’y participer.

Les trois Régions devraient mettre de l’administration à disposition pour ce nouvel organe. Lodewijk De Witte a souligné que la communauté métropolitaine était conçue, dans la réforme de l’Etat, comme un organe de concertation entre les administrations régionales et locales de l’ancien Brabant et en aucun cas comme une administration disposant d’une compétence décisionnelle. « Nous pensons qu’il faut organiser une bonne concertation avec Bruxelles dans différents domaines où des intérêts réciproques sont en jeu, mais que l’ensemble des partenaires impliqués doivent pouvoir continuer à prendre leurs décisions de manière indépendante et autonome sur leur propres territoire et compétences et qu’il ne faut pas créer de nouvelle administration reprenant des compétences », a-t-il dit.

Contenu partenaire