Richard Miller. © Belga

Le gouvernement n’est pas obligé de choisir entre le F-35 et l’Eurofighter

Le gouvernement belge, qui connaîtra ce mercredi les « meilleures offres finales » des agences représentant le F-35 américain et l’Eurofighter européen pour succéder aux F-16 belges vieillissants, ne sera pas obligé de choisir entre ces deux offres, a souligné le député MR Richard Miller sur les ondes de Bel RTL.

« Si aucun (des deux) ne rencontre le meilleur rapport qualité-prix, on pourrait examiner d’autres offres comme le Rafale (de l’avionneur français Dassault), ou d’autres avionneurs comme le Gripen suédois » (de Saab), a affirmé M. Miller. « On n’est pas obligé de choisir un des deux », a-t-il ajouté.

Ce mercredi est la date fixée pour la remise des « meilleures offres finales » par les agences représentant le F-35 américain et l’Eurofighter européen, alors que la France a confirmé qu’elle ne répondrait pas à l’appel d’offres lancé en mars dernier par le ministère belge de la Défense pour 34 nouveaux avions de combat, un marché d’État à État d’un montant initial de 3,6 milliards d’euros. Paris estime qu’elle a plus à proposer que ce qui était exprimé explicitement dans l’appel d’offre, trop limité, et avance l’idée d’un « partenariat approfondi et structurant », dans le cadre d’une relance de l’Europe de la défense.

Les trois candidats font miroiter d’importantes retombées économiques pour la Belgique en cas de choix de leur appareil.

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