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Le gouvernement flamand se crispe sur la « taxe du divorce »

Des tensions au sein du gouvernement flamand ont éclaté au grand jour lorsque la coalition CD&V/N-VA/sp.a a échoué à s’accorder sur un décret sur les « droits de répartition », qualifié par l’opposition de « taxe du divorce ».

« Nous avons examiné des amendements, mais il n’y a pas eu d’accord. Nous lancerons une concertation en début de semaine prochaine avec les présidents des partis de la majorité au parlement flamand », a déclaré le ministre-président Kris Peeters à l’issue d’un conseil des ministres.

Lors du dernier contrôle budgétaire, le gouvernement flamand avait décidé de doubler les droits en question de 1 à 2 pc. Cette contribution est réclamée lors de la répartition d’un bien immobilier entre propriétaires. Les cas les plus courants dans lesquels elle est imposée sont les divorces, lorsque la séparation des biens s’impose parce qu’un des partenaires souhaite racheter la part de l’autre.

La semaine dernière, le sp.a est revenu sur l’accord en réclamant la suppression de la taxe, jugée asociale parce qu’elle vise potentiellement des personnes en situation difficile. Accusé par le CD&V et la N-VA de faire cavalier seul, le sp.a est sous pression. « Si nous ne parvenons pas à convaincre nos partenaires de coalition, ce sera dommage, mais ce sera ainsi », a commenté la ministre socialiste Ingrid Lieten, de manière assez énigmatique. Kris Peeters se dit « not amused » (pas amusé). Le débat sur le décret est programmé mardi après-midi en commission du parlement flamand.

LeVif.be, avec Belga.

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