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Le feu d’artifice du nouvel an à Bruxelles générera 140 kg de CO2

Les 10.000 fusées qui seront lancées mercredi soir à Bruxelles lors du feu d’artifice célébrant la nouvelle année généreront quelque 140 kilos de CO2, ont calculé les ingénieurs du consultant environnemental CO2Logic. Cela correspond aux rejets d’une voiture parcourant 850 kilomètres.

Le feu d’artifice sera cette année encore opéré par l’entreprise familiale Van Cleemput, qui s’occupe de la pyrotechnie pour les grands événements à Bruxelles depuis deux générations. Le spectacle se tiendra pour la première fois sur la place De Brouckère, et devrait être aperçu depuis tout le boulevard Anspach. En 15 minutes et 33 secondes, 90.000 étoiles devraient illuminer le ciel de la capitale.

« 600 kilos de feu d’artifice représentent 140 kilos CO2 », explique Carlos Garcia de CO2Logic, une organisation spécialisée dans le calcul, la diminution et la compensation des rejets de CO2. « Nous ne prenons pas la production et le transport des fusées en compte. »

De plus, un grand nombre de produits toxiques sont libérés au moment de l’explosion. Des métaux lourds comme le zinc et le plomb sont ainsi utilisés pour les effets de couleur. Ceux-ci se retrouvent ensuite dans l’eau et le sol.

L’impact CO2 total du feu d’artifice demeure néanmoins limité si l’on prend l’événement dans sa globalité. Pas moins de 100.000 curieux avaient assisté au spectacle l’année passée. « Si un cinquième d’entre eux viennent en voiture, en calculant une moyenne de 20 kilomètres (aller/retour) par véhicule, nous obtenons un rejet de 60 tonnes de CO2 », indique Jan Janssen, de CO2Logic.

Le feu d’artifice bruxellois demeure un événement de second importance par rapport à d’autres festivités organisées dans le monde pour la Saint-Sylvestre. A Sydney, sept tonnes de fusées sont lancées, soit un rejet de 1,36 tonne de CO2. En Allemagne, quelque 10.000 tonnes de feux d’artifice sont utilisées chaque année, soit l’équivalent de 2.300 tonnes de CO2.

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