Le conseil de parti du Vlaams Belang a confirmé samedi les sanctions prononcées le 20 novembre à l’encontre de Filip Dewinter, Anke Van dermeersch et Jan Penris pour leur visite en Grèce chez les néo-fascistes de l’Aube dorée.
Seul le remplacement d’Anke Van dermeersch comme sénatrice de communauté a été révoqué pour des raisons technico-juridiques, ont annoncé à Beveren le président de la formation d’extrême droite flamande, Tom Van Grieken, et le député Filip Dewinter.
Filip Dewinter, accompagné du député fédéral Jan Penris et de la députée flamande Anke Van dermeersch, ont effectué début novembre un déplacement en Grèce où ils ont eu des contacts avec le parti controversé Aube dorée. Tom Van Grieken n’avait pas marqué son accord pour un tel déplacement. Le parti avait donc décidé de les priver d’entretenir tout contact politique à l’étranger sans mandat du président de parti ou de la hiérarchie.
Samedi, le conseil de parti a confirmé cette décision. Seul le remplacement d’Anke Van dermeersch comme sénatrice de communauté a été révoqué pour des raisons technico-juridiques. La députée flamande avait déjà fait savoir qu’elle n’entendait pas quitter le Sénat. Cet organe ainsi que le Parlement flamand avaient reconnu dans la foulée qu’un sénateur ne pouvait être contraint à renoncer à son siège.
Tant le président de parti que M. Dewinter ont laissé entendre que le débat était clos. « Je me plie à la décision et je suis satisfait du consensus. Je reconnais tout à fait qu’il y a eu un problème de perception avec mes contacts avec Aube dorée. Mais je n’avais pas l’intention de porter atteinte au parti. L’unité dans le parti est restaurée », a affirmé Filip Dewinter.
Toutes les troupes du Vlaams Belang restent donc bien en rang derrière leur président qui avait appelé la semaine dernière au cours d’un congrès à se rassembler en vue des élections communales à Anvers en 2018. Il estime que Filip Dewinter, Anke Van dermeersch et Jan Penris y ont un rôle important à jouer.(Belga)
