"Ou bien on suit le diktat franco-allemand qui ne réglera rien, parce qu'il s'agit de nouveau de demi-mesures, ou bien on prend l'option fédérale", indique M. Verhofstadt dans Le Soir.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont accouché lundi à Paris d'un compromis pour sauver la zone euro avec la volonté de l'imposer "à marche forcée" au reste de l'Europe dès la fin de la semaine pour éteindre l'incendie allumé par la crise de la dette.
"Les Français veulent faire une union fiscale, mais sans transférer de compétences, et avec les chefs d'Etat ou de gouvernement à la manoeuvre ; et les Allemands veulent une union fiscale, mais sans solidarité", critique Guy Verhofstadt.
Elio Di Rupo et Mario Monti, le chef du gouvernement italien, "doivent faire avec le Benelux et la Pologne ce que ces pays ont toujours fait: le contre-poids à l'axe franco-allemand", exhorte le libéral.
M. Di Rupo fera ses premiers pas européens en tant que chef du gouvernement belge ces jeudi et vendredi à l'occasion du sommet européen de Bruxelles sur l'euro.
LeVif.be avec Belga