Illustration © BELGA/Stéphane Savaris

Le comité P n’a pas assez de moyens pour contrôler la police

La dotation du Comité P, qui doit contrôler les services de police, n’est pas suffisante ce qui met en péril sa capacité à exécuter certaines missions légales, rapportent jeudi De Tijd et L’Echo.

Le président du Parlement Siegfried Bracke (N-VA) a signifié à la commission « Comptabilité » de la Chambre que le Comité P est au bord de la faillite et n’est déjà plus capable d’exécuter certaines missions légales, comme le contrôle des services particuliers d’inspection et des services de sécurité privés des sociétés de transport, comme celui de la Stib ou le service « Securail » de la SNCB.

Les dotations que reçoit le Comité P (8,4 millions d’euros l’an prochain) ne suffisent pas à couvrir les frais (10,2 millions d’euros). Et à partir de 2018, les réserves nécessaires pour compenser la baisse des dotations seront épuisées. Il n’y aura donc plus assez d’argent pour couvrir les dépenses, a prévenu le président du Comité P Yves Keppens.

Siegfried Bracke a confirmé que « la situation serait problématique après 2017 ». Un débat de fond est nécessaire selon lui sur les organes de surveillance de la police et des services de renseignement. « On peut s’interroger sur la possibilité de fusionner les Comités R et P », affirme-t-il.

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