Centrales nucléaires : en Belgique, on travaille trop peu au développement d'alternatives © ID/ photo agency

Le chiffrage du projet Pacte énergétique confié à Johan Albrecht, un choix déjà critiqué

C’est à Johan Albrecht, professeur à l’université de Gand et chercheur associé à l’Itinera Institute, qu’a été confiée la mission de chiffrer l’essentiel du projet de Pacte énergétique, écrivent L’Echo et De Tijd mercredi. Même si le Bureau du plan agira en soutien, le choix de ce chercheur fait déjà l’objet de critiques, selon les quotidiens.

Un acteur clé du secteur énergétique s’interroge ainsi sur l’opportunité de « confier une mission aussi importante à quelqu’un qui travaille pour un think tank qui se présente comme indépendant, mais qui est quand même d’inspiration très libérale, plutôt qu’à des institutions publiques comme la Banque nationale ou le Bureau du plan, qui possèdent toutes les compétences nécessaires ».

Les conclusions du travail de Johan Albrecht et du Bureau du plan sont attendues d’ici la fin du mois de janvier, selon l’Echo, qui parle d’un budget de 100.000 euros dégagé pour ces deux acteurs. Une somme prélevée en réalité sur le budget que l’administration devait consacrer à l’étude du mécanisme de rémunération le plus adapté pour permettre l’investissement dans de nouvelles centrales au gaz, a appris L’Echo.

Le travail de chiffrage avait été décidé après les vives critiques de la N-VA sur le projet de Pacte énergétique conclu entre les quatre ministres de l’Énergie.

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