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Le CD&V veut un accord, mais « pas à n’importe quel prix »

Le CD&V n’acceptera pas un accord communautaire à n’importe quel prix, bien qu’il souhaite la réussite des négociations en cours pour la formation d’un nouveau gouvernement, a affirmé le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, un ancien président des sociaux-chrétiens flamands.

« La marge de manoeuvre (autour de la note présentée par le formateur et président du PS, Elio Di Rupo) est relativement petite », a-t-il souligné lors de l’émission Matin Première de la RTBF-radio qui l’interrogeait depuis Courtrai où le CD&V célébrera samedi le dixième anniversaire de l’adoption de son programme confédéraliste et du changement de nom de l’ex-CVP.

« Il faut finaliser au plus vite ces discussions », a déclaré M. De Clerck, en insistant sur le rôle de « chef de file » flamand que joue à nouveau son parti – et son président, Wouter Beke – après le refus de la N-VA nationaliste de poursuivre sa participation aux négociations.

« Mais pas à n’importe quel prix », a souligné à plusieurs reprises le ministre de la Justice. Il a appelé les sept autres partis impliqués dans les négociations à « ne pas trop sortir » du cadre défini le 21 juillet dernier par les huit présidents de parti, en réponse à la proposition d’organiser une consultation populaire des habitants de la périphérie bruxelloise sur leur avenir lancée par le chef de groupe MR à la Chambre, Daniel Bacquelaine.

« Ils (les francophones) doivent bien comprendre que c’est une dernière chance », a souligné M. De Clerck, insistant aussi sur la nécessité de trouver « en préalable » à tout accord une solution pour la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV).

Le Vif.be, avec Belga

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