Sophie Wilmes, Charles Michel et Kris Peeters © BELGA

Le CD&V fait de la fiscalité équitable une question de gouvernement

« S’il n’y a rien sur la fiscalité équitable, ce sera un plus grand problème que celui du gouvernement », a indiqué lundi le vice-Premier ministre CD&V Kris Peeters lors de son arrivée au Lambermont où reprennent les discussions budgétaires interrompues à 06h00.

Le CD&V a déposé sur la table plusieurs propositions dont celle de la taxation des plus-values. Il ne s’agit pas de prendre ces propositions « à la légère », a averti Kris Peeters alors que la N-VA et l’Open Vld ne sont pas enclines à suivre les démocrates-chrétiens sur cette voie.

Pour Didier Reynders, ces propositions sont discutées dans le cadre de la réforme de la fiscalité qui doit aboutir à la fin de l’année. Il y a des évaluations. « Mais je pense qu’il est mieux de payer moins d’impôt que plus d’impôt », a-t-il souligné.

Kris Peeters confirme que les « tableaux budgétaires » sont à peu près bouclés mais cela ne signifie pas pour autant la fin des négociations, comme semble l’interpréter le MR. « On a bien avancé », a indiqué le chef de file du CD&V au fédéral, invitant à présent les partenaires de la coalition à un « vrai débat » sur la fiscalité équitable.

Pour le vice-Premier ministre N-VA Jan Jambon, « il reste à contourner les derniers écueils et c’est toujours le moment le plus difficile ». Ces derniers jours, la N-VA persistait à évoquer un effort de 4 milliards d’euros à réaliser moyennant une réserve d’1 milliard d’euros. Selon Didier Reynders, le bouclage budgétaire prévoit un montant en réserve.

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